Pandora v3.0

Bon. J’ai encore craqué, je suis faible…

Il faut dire qu’un VIA C3 à 800 MHz, ça ramouille doucement. Du coup, un Intel atom 230 1.6 GHz, ça poutre plus. De plus la carte mère JetWay JNC92-230-LF offrant le support du Serial-ATA, j’en ai profité pour me commander deux nouveaux disques, des Western Digital RE3 500 GB qui viennent remplacer les deux WD RE1 250 GB. Bref, ma babasse commence à ressembler à quelque chose :p

Niveau performances, c’est tout bonnement excellent :)

Bon du coup, c’est un cadeau de Noël avant l’heure ;)

Born again Pandora

Nouveau serveur, nouveau format. Pandora passe d’un boitier format tour à un rackable 1U d’une profondeur de … 21 cm. Le mini-ITX, c’est le bien :) (photos inside)

Le plus amusant fut de rendre compatible les nappes IDE « modernes » avec les « vieux » connecteurs IDE de la carte mère (un vieux truc chinois que Benc` m’a filé :p), qui ont 40 pins au lieu de 39. Ainsi BenC`, aidé d’Ayolo :p, a pris son plus beau marteau et un clou pour percer les connecteurs de la nappe. Ensuite les petits loufoques se sont éclatés comme des gosses à faire rentrer 2 disques 3″5 et la câblerie dans un boitier minuscule :D

Sinon voilà pour le boitier :

Boitier DS15

Pas haut le bousin

Ouais c'est le bazar ...

Ouais c'est le bazar ...

Ouais c'est le bazar ...

Ouais c'est le bazar ...

My top ten Unix CLI tools

Voici mon top ten des utilitaires unix en CLI

NB: CLI signifie Command Line Interface, un logiciel en CLI est utilisé via un shell dans un terminal.

0 – zsh

1 – ssh

2 – vim

3 – GNU screen

4 – rsync

5 – nmap

6 – find

7 – netcat

8 – prename

9 – lsof

Quelques autres valent la peine d’être cités : htop netstat tar which gpg du ncdu

Alors ? Quels sont vos utilitaires préférés ? :)

Macbook

Cela fait maintenant 10 mois que j’utilise un ordinateur portable Apple Macbook, la version blanche de base…

… et si le format de la machine me convient, si l’autonomie est extraordinaire, au même titre que la portée du wifi, et même si Mac Os X est un système très convenable, je dois tout de même souligner deux ou trois problèmes majeurs à mon humble avis, sur un Macbook de 3ième génération, sachant qu’Apple vend actuellement la 5ième génération. Il faut donc considérer que depuis Apple a pu apporter des modifications, et j’ai pu en constater certaines que je manquerai pas de citer en fin d’article.

Le plus grave : le plastique qui compose la coque de la 1ière à la 3ième génération (pour ce que j’en sais) n’est pas d’une durabilité exceptionnelle. Rayures, puis craquelures et enfin des réseaux de craquelures, situés sur l’ensemble de la coque, concentrés essentiellement sur les parties exposées à la chaleur (cpu, ventilation, alimentation électrique).

Et oui, le macbook de 3ième génération est équipée d’un core 2 duo T7200 cadencé à deux GHz. Ce qui confère une grande puissante de calcul à la machine, sans parler d’une excellente vitesse globale en fonctionnement. Sauf que la puissance a un coût régi par la loi de Joule (grossièrement dans le cas d’un microprocesseur) Pj = R.I² = U.I, P = C.V.2.F (où P = puissance, C = capacité, V = Tension Vcore, F = fréquence) merci à Mac`S :). En gros, « plus c’est puissant, plus ça chauffe » car plus la cadence du cpu est élevée, plus sa tension de fonctionnement l’est, afin de nourrir convenablement le bébé.

Sauf que pour pallier les deltas de fonte des cpu, c’est-à-dire les différences de qualité de chaque processeur liées à la fabrication industrielle, Intel applique des valeurs de tension plus élevées comme marge de sécurité. Bien entendu, la température de fonctionnement s’en ressent et un macbook de 3ième génération tourne vers les 60°C et peut ainsi monter à plus de 85°C lors d’opérations lourdes comme la compilation.

« 85°C !! Mais c’est beaucoup ! » Bien, oui c’est pas mal, mais ça ne se voit pratiquement que sur les Macbooks. Pourquoi ? Parce qu’Apple pratique la politique du silence, en diminuant la vitesse de rotation du ventilateur chargé de brasser l’air. Ce qui permet un fonctionnement très discret et c’était un critère de choix pour moi :). Mais dès lors, c’est la coque qui prend le relais… et qui ne supporte pas de telles chaleurs pendant des mois. Et à mon humble avis, la chaleur est la seule responsable des problèmes de coque externe que j’ai eus, car je prends grand soin de mes machines. Une solution possible pour environ 8€ : CoolBook, un petit logiciel très efficace qui permet de régler presque tous les paramètres du cpu, des tensions, jusqu’à la politique de changement de fréquence, grâce à lui j’ai gagné 10°C en fonctionnement « normal » et plus de 30°C en utilisation intensive :D. Passons désormais à la coque interne, c’est-à-dire le repose-poignets/clavier/trackpad.

C’est un problème courant des Macbooks toutes générations confondues : L’aimantation un peu forte de l’écran use le repose-poignets au niveau des picots en plastique censés maintenir un espace minimal entre la dalle LCD et le clavier. Au bout de 4 mois, des marques apparaissent, lissant la texture granulée du plastique. Après dix mois, il faut s’attendre à voire apparaitre une fissure, voire carrément un trou… Heureusement, Apple en est parfaitement conscient et prend en charge le remplacement entier du top-case (clavier, repose-poignets, trackpad), même après la garantie (d’après le SAV).

Voilà, j’espère que ce texte n’aura pas refroidi les éventuels acheteurs, car cela reste une bonne machine, très nomade, et qui offre une expérience intéressante, aussi bien pour les débutants, pour les blasés de Windows ne souhaitant pas se lancer dans le libre et GNU/Linux (pourtant vous devriez essayer, c’est très bien :) et pour les geeks unixiens souhaitant découvrir un Unix-like très graphique (« Hérésie ! » :p).

De plus, travaillant dans une entreprise ne disposant que de matériel Apple, j’ai eu l’occasion de manipuler des Macbooks de toutes les générations, et Apple/Intel a fait de gros efforts sur la chauffe des CPU enfermés dans ce boitier en plastique délicat, qui parait un poil plus solide sur les dernières générations (et sur ma coque nouvellement remplacée par le SAV :)

ArchLinux

Ce billet présente rapidement ArchLinux, une distribution linux destinée aux utilisateurs intermédiaires ou avancés et qui met l’accent sur la simplicité et la rapidité (optimisée i686, gestionnaire de paquets rapide et simple, fichiers de configuration centralisés, etc).

ArchLinux logo

Attention, public averti (quoique… :)

En effet, contrairement à des distributions linux telles qu’Ubuntu, ArchLinux demande des connaissances basiques mais néanmoins primordiales des systèmes Linux | Unix telles que la maitrise d’un environnement de travail en ligne de commande (aussi appelé shell), la gestion des utilisateurs, la gestion des paramètres réseaux… En effet, aucun utilitaire ou démon ne viendra configurer le système pour vous ! Pour l’utilisateur débutant souhaitant découvrir GNU/Linux ou obtenir un système rapidement opérationnel, je conseille plutôt de s’orienter vers Ubuntu :).

Vous l’aurez donc compris, ce billet s’adresse à un type d’utilisateur précis, à savoir l’utilisateur intermédiaire ou avancé désirant obtenir un système rapide, léger, simple à maintenir et disposant de paquets très récents. Attention !, je n’ai pas dit qu’un débutant ne doit pas essayer ArchLinux, mais il devra s’armer de beaucoup de patience et se montrer particulièrement ouvert d’esprit face à un nouveau système mais également et surtout face à une nouvelle conception de l’informatique. Cela prend du temps et demande de la volonté, mais c’est possible :)

Pour résumer la distribution en trois points, d’après Wikipédia.fr :

* « Rester simple et légère (selon le principe KISS) » ;

* « Se fier à un environnement graphique pour construire et utiliser son système finit souvent par causer certains problèmes (…) » La configuration du système se fait donc essentiellement par l’édition de fichiers de configuration;

* « Arch autorise les utilisateurs à contribuer de la manière qu’ils le souhaitent tant que ces contributions ne vont pas à l’encontre des idéaux de conception ou de philosophie. »

Pourquoi ArchLinux ?

Autrement dit, dans mon cas c’est une excellente évolution à la suite de deux ans d’Ubuntu. J’avais envie de découvrir une distribution « nue », où l’utilisateur doit après l’installation assembler son système paquet après paquet, pierre après pierre. D’aucuns m’auraient alors crié « Debian », ce à quoi je réponds « Bleh. Je voulais tester un autre gestionnaire de paquet et une philosophie différente ». Et puis j’avoue avoir ressenti un petit coup de cœur pour ArchLinux : un site agréable à lire, un wiki consistant et instructif et une philosophie qui s’accorde avec mes envies actuelles.

Finalement, au bout d’une semaine…

… Et bien je suis complètement convaincu par cette distribution. On sent vraiment la différence entre des applications gourmandes optimisées i686 par rapport à l’architecture i386, le système démarre à une vitesse phénoménale et la modification de la configuration se fait aisément. En dépit de noms parfaitement ridicules, les gestionnaires de paquets pacman et yaourt sont très bons, d’une rapidité déconcertante lorsque l’on vient du monde apt-get et surtout d’aptitude, qui est vraiment lent malgré sa gestion des dépendances inverses (ce que fait pacman :p).

Je tourne sous le bureau OpenBox après avoir tenté de nombreux mélanges avec des morceaux du bureau GNOME. Finalement je suis parvenu à obtenir un bureau graphique léger totalement indépendant de GNOME :

* Openbox

* xcompmgr pour le compositing (terminaux avec de la vraie transparence, inutile, donc indispensable)

* terminal (de xfce4) comme remplaçant de gnome-terminal, très léger et n’impose pas de dépendances GNOME.

* switch2 et gtk-chtheme, deux utilitaires sympathiques pour gérer nativement les thèmes GTK2 et donc avoir un bureau pas trop moche, sans s’alourdir de gnome-settings-daemon.

* pypanel comme remplaçant de gnome-panel

* obmenu pour éditer le menu.xml (même si finalement je le fais dans vim :)

* bashburn pour graver CD et DVD grâce à une interface texte simple

* parcellite qui permet de gérer les copier-coller et de les rendre persistants même si l’application source est fermée.

… d’autres logiciels viendront compléter cette liste au fur et à mesure de mes investigations. Il me manque notamment un lecteur de pdf (xpdf?) et un lecteur d’images.

update: feh, l’utilitaire qui me sert à définir mon fond d’écran est également un visionneur d’images. Parfait :)

update 2: epdfview est pas mal comme lecteur de pdf.

Voilà pour un premier bilan, plutôt positif :)

Quelques captures :

ArchLinux logo

ArchLinux logo

ArchLinux logo